L’enjeu de son mandat se résume en quatre lettres : RGPD, sigle du règlement général sur la protection des données personnelles, entré en vigueur en 2018.
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« La CNIL ne doit pas hésiter à recourir à la sanction : il en va de son autorité, de sa crédibilité, même si elle doit en user avec discernement », a expliqué Marie-Laure Denis aux députés qui l’auditionnaient, soulignant la nécessité « de s’adapter aux spécificités des acteurs qui n’ont pas tous les mêmes moyens », tout en relevant « les dérives qui mettent en cause les libertés individuelles » à l’œuvre au sein de certaines entreprises du numérique sans les accuser nommément.
Elle hérite d’ailleurs d’un cadeau laissé par Mme Falque-Pierrotin dans son sillage : la sanction à 50 millions d’euros visant Google pour manquement au respect des données. L’entreprise a décidé de contester cette sanction ; la première prise par la CNIL sous l’empire du RGPD devant le Conseil d’Etat.